samedi 26 février 2011

boudin aux épices

Verser le sang avec une spatule . 
dans une poêle, faire fondre le saindoux, faire suer les oignons pendant 8 à 10 minutes sans coloration.
Ajouter les dés de panne de lard , le sel, le poivre, la marjolaine, les quatre-épices,le persil.
Tenir au tiède . Peler les piments , les hacher avec les noisettes et les pistaches.
Mélanger à l'appareil précédent.
Dans un cul-de-poule, mettre la crème, le sang,les oeufs.Ajouter les garnitures ci-dessus.
Mélanger.Vérifier l'assaisonnement.
Dans une grande marmite , faire bouillir 10 litres d'eau.
Ficeler une extrémité de chaque boyau. 
Entonner les boyaux avec l'appareil en les remuant bien à chaque fois .
Laisser un petit espace non rempli pour éviter qu'ils éclatent à la cuisson. Ficeler les autres extrémités
Plonger les boudins dans l'eau bouillante.Quand ils remontent à la surface , les piquer avec une aiguille pour vérifier la cuisson ( il ne sort plus de sang).
Avec une écumoire, sortir les boudins, les poser à refroidir sur une grille. Couper des rondelles de 1 cm d'épaisseur, les faire colorer de chaque côté dans une poêle non adhésive.
Chauffer la purée fréneuse, la dresser dans un légumier, garnir avec des rondelles de boudin.

Recette inspirée de Christian Parat de la Galoupe à Urt 
extraite de la Cuisine des monastères .Editions de La Martinière

A la table du sommelier

Deux amis attablés
Au bistrot du sommelier
Le premier est vigneron 
L'amoureux c'est le second .

" Quel parfum!"
Dit le vigneron,
"Chanel 5..."
répond le second.

" Quelle jambe! "
" longue et fine "
" Qu'elle cambre , 
...Si divine"

"Quelle robe...
 rouge grenat "
"enrobe ses appâts "
" quel nez....
Joliment dessiné "

Et l'envie d'y poser 
au bout , un baiser ..."

"En bouche , quelle longueur .."
"et c'est  douceur "
De s'y glisser, 
Et de l'embrasser ..."

"Quelle cuisse....! "
"Résille "
"Vanille 
parfum cassis "

"C'est porte ouverte , à Saint émilion 
et les châteaux de la région ..."
"Aujourd'hui c'est porte close , 
dans sa maison bordée de roses"

L'amoureux et le vigneron 
parlent ainsi de leur passion .
                         Coquinarius

Le verre ( Charles François Panard)

Nous ne pouvons rien trouver sur la terre,
Qui soit si bon, ni si beau que le verre.
Du tendre amour berceau charmant,
C'est toi champêtre fougère,
C'est toi qui sers à faire
L'heureux instrument
Où souvent pétille,
Mousse et brille,
Le jus qui rend
Gai, riant,
Content,
Quelle douceur
Il porte à coeur!
Tôt,
Tôt,
Tôt,
Qu'on m'en donne,
Qu'on l'entonne,
Tôt,
Tôt,
Tôt;
Qu'on m'en donne 
Vite et comme il faut  ; 
L'on y voit , sur ses flots chéris,
Nager l'Allégresse et les Ris;

foie gras à la mode médiévale

Les lobes du foie , tu sépareras,
De miel et d'épices, tu badigeonneras,
Les deux parties, tu refermeras,
De barde  , tu entoureras,
Au réfrigérateur, tu laisseras
pendant  six heures , le plat.
Au bain-marie , tu l'enfourneras,
Sur quatre , le thermostat,
Au réfrigérateur , tu refroidiras,
Passé trois heures, tu dégusteras.
                              Coquinarius

Bon appétit et pas question de se cueillir le foie
" se culhir lo fitge" comme on dit dans le Périgord